A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, la rédaction Imprimatur a pris la décision de consacrer son édition à cet évènement. Nous étions sur place, lundi dernier, au coeur de la manifestation qui a rassemblé près de 1200 personnes à Bordeaux. Entre deux chorégraphies bien orchestrées, nous avons rencontré des sages-femmes, réclamant plus de considération pour leur métier. La Nouvelle Aquitaine apparaît par ailleurs, en tête par rapport à ses voisins européens sur la question de l’emploi des femmes, même s’il reste des efforts à effectuer. De retour dans le cortège, sur fond de musique techno, des personnes “queer” revendiquaient plus de visibilités des minorités de genre au sein même des luttes féministes. Lundi, l’avenue Thiers a été symboliquement renommée Louise Michel, mettant ainsi en lumière le combat d’une figure militante féministe. Au détour de la manifestation, quai Richelieu, nous avons pu observer les visages de ces femmes migrantes qui dévoilent leur “intimité en exil” dans une exposition photo devant la maison éco-citoyenne. Sans oublier les aventures que l’exploratrice Sophie Simonin et son équipe racontent aux écolier.e.s pour sensibiliser à la préservation de l’environnement. Les pancartes ont dansé dans les cortèges, signalant notamment la présence des militant.e.s éco-féministes, qui revendiquent une intersectionnalité des luttes.
Il nous a semblé essentiel de raconter les histoires de celleux qui ont oeuvré et qui oeuvrent encore aujourd’hui pour l’égalité femme-homme. La rédaction d’Imprimatur a aussi fait le choix de l’égalité à travers l’écriture. L’intégralité des 7 articles du dossier est publiée en écriture inclusive et non genrée.
Louise Michel, une battante dans la rue
Sophie Simonin, leader en mer
Ecoféminismes : quand l’écologie rencontre les combats pour les droits des femmes
Au cœur du cortège queer : « Le féminisme ne reconnaît pas assez nos identités »
Les sages-femmes réclament leurs droits
Emploi des femmes : la Nouvelle-Aquitaine peut mieux faire
Des femmes migrantes dévoilent leur “intimité en exil” dans une exposition photo
llustration : Fred Augry