Grève de la fonction publique : les visages des revendications (portfolio)

Les syndicats des fonctionnaires ont appelé les 5.7 millions d’agents publics à se rassembler dans tout le pays ce mardi, un appel suivi par 364 800 personnes selon le gouvernement. À Bordeaux, quelque mille manifestants se sont retrouvés devant la préfecture de Gironde, en faveur d’une hausse générale des salaires dans la fonction publique. 

“Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies”. Le discours de Gabriel Attal du 30 janvier dernier est détourné par le millier de manifestant.es, remixé à la sauce techno dans les enceintes. Gilets rouges, oranges et roses des différents syndicats marchent sous un soleil de plomb pour la même cause : la hausse des salaires dans la fonction publique. Une exigence commune de la part de toutes les professions, qui tiennent également leur lot de revendications plus spécifiques. Zoom sur les doléances propres à cinq métiers du service public.  

  • Alexandre Roumat, brancardier
    Vêtu de sa blouse de brancardier, Alexandre Roumat fait de la protection du service public sa cause chérie. Dans l'hôpital Haut-Lévêque où il exerce, il peste contre la privatisation du service de nettoyage autrefois assuré par les agent.es de services hospitaliers. “On doit protéger la population dans nos métiers, et dans les meilleures conditions possibles”, rappelle-t-il d’un ton solennel. Il embraye de sa voix rauque : “Mais ça l’Etat s’en fout, tant que ça lui coûte moins d’argent de tout privatiser”. Parmi les manifestant.es, le constat est unanime : le Gouvernement Macron tue l'Hôpital Français.

Pierre Berho et Julie Conrad

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