Il a 74 ans et il a annoncé ce lundi un nouvel album. Le chanteur américain Bob Dylan proposera le 20 mai « Fallen Angels », un nouveau projet. Le poète est-il toujours d’actualité ?
I shall be free (1962)
En cette journée internationale des droits des femmes, pensons à ces femmes qui bravent les interdits. France Info raconte aujourd’hui l’histoire de Shorouk Samy. Cette jeune égyptienne de 19 ans roule dans les rues du Caire avec sa 600 m³. Elle explique également que les compétitions dans son pays sont réservées aux hommes. Bob Dylan, formidable conteur, se joue des codes dans cette chanson en envoyant tout balader. Une des chansons les plus anarchistes du chanteur.
Talkin’ John Birch Paranoid Blues (1963)
Un des phénomènes de ce début de semaine, c’est bien entendu Donald Trump. Le candidat à la primaire républicaine a encore gagné deux Etats ce dimanche. Mais surtout, il est fréquemment comparé à Adolf Hitler, que ce soit par certains médias, ou encore dans la manière de tenir ces meetings, comme le rapporte Slate.fr. La satire de Bob Dylan le pousserait-il à prendre son stylo et griffonner quelques paroles ? Comme dans Talkie’ John Birch Paranoid Blues où il se moque de l’anticommunisme primaire du maccarthysme….
Absolutely sweet Marie (1966)
« Mais où es-tu ce soir, chère Marie » chante le rockeur en 1966. Pauvre Maria Sharapova ! La joueuse de tennis a annoncé son contrôle positif à l’Open d’Australie. La gagnante de cinq tournois du Grand Chelem est mise en cause pour avoir ingéré une dose trop élevée de melodium. « Je ne sais pas, j’ai fait une erreur » a-t-elle indiqué en marge d’une conférence de presse. Et c’est vrai que cela pose question : le melodium n’était sur la liste des produits prohibés depuis le 1er janvier 2016. Sur le blog du Monde, le professeur Kalvins explique qu’en fait le melodium n’est pas un produit dopant : « cela ne permettra pas aux athlètes de gagner, mais de préserver leur santé ! ».
Dignity (1982)
« Parfois je me demande ce qu’il faudra pour trouver la dignité. » Une phrase qu’écrit Bob Dylan dans un de ses succès des années 80. Et que l’on pourrait appliquer à ces portraits réalisés par le magazine Streetpress. Dans la vie de Thierry, Benoît, Eric ou encore Mika, il y a une dominante : ils habitent tous des camions à proximité du bois de Vincennes. On y voit le quotidien de ces jeunes gens, qui doivent souvent s’entraider pour vivre.