Le 4 mai, Star Wars fêtait ses vingt-cinq ans. À cette occasion, le cinéma UGC Gambetta repassait tous les films : de la trilogie de 1977 aux dernières productions de l’année dernière.
Samedi matin à Gambetta, on se presse devant le cinéma. Pour les 25 ans du premier volet de Star Wars, seules neuf salles françaises planifient des marathons. À Bordeaux, l’évènement s’organise grâce à un partenariat entre UGC, Starbucks et Bordeaux Geekfest. Le café est offert aux spectateur⸱rices: Il faudra enchaîner trois trilogies, plus de vingt heures de film en deux jours.
La nostalgie d’une époque
Une durée qui ne dissuade pas les fans. Depuis le troisième rang, Marie-Anne l’assure : « Je serai là tout le weekend. Jusqu’à 2h du matin samedi, et dès 10 heures dimanche ». La cinquantenaire n’en est pas à son premier marathon : « J’ai découvert les Star Wars dans les années 90, avec mon fils. »
Les péripéties des Skywalker, dans l’espace ou au cinéma, c’est une affaire de famille. « J’ai commencé par La menace fantôme en 1999, au cinéma, avec mon papa », sourit Jérémy, trente-trois ans.
La trilogie Disney déçoit
Dimanche matin pourtant, plus de la moitié des sièges ont été désertés. La dernière trilogie ne rencontre pas le succès des précédentes. Disney a-t-il détruit l’âme de la Guerre des étoiles comme Palpatine en a détruit le Sénat ? « C’est du recyclage », souffle Jérémy. Difficile de lui donner tort : même l’étoile de la mort se voit offrir une nouvelle jeunesse. Au moins, frères et sœurs ne s’embrassent plus.
À la sortie du neuvième volet, et au bout d’un éprouvant marathon, les spectateur⸱rices relativisent. « Voir de nouveaux Star Wars au cinéma, ça fait toujours plaisir. Les derniers films ne sont pas incroyables, mais au moins, ils sont beaux », s’amuse Etienne, fan de longue date.
Retrouvez le reportage complet dans le journal d’Imprimatur spécial radio.
Camille Ribot