Que ce soit à l’international, en France ou en région, elle est dans tous les titres de ce mercredi 6 février. Trump, casseurs et gilets jaunes, tour d’horizon de la crise dans la presse locale et nationale.
La fin de la « crise des gilets jaunes » semble plus éloignée que jamais. Hier soir, Sud-Ouest faisait le point sur les différentes mobilisations qui se sont tenues un peu partout ce mardi dans la région. Bordeaux, Agen, Périgueux, La Rochelle… La liste est longue. A Bordeaux, 4000 personnes ont répondu à l’appel des gilets jaunes et des syndicats et ont envahi les rues de la ville. Les étudiants, qui ont bloqué le campus de Pessac dès 6h du matin pour protester contre les attaques à l’université, se sont également joints au cortège. Une vingtaine de manifestants ont été interpellés par les forces de l’ordre rappelle Sud-Ouest, cinq d’entre eux ont été placés en garde à vue.
Le parti de la majorité en crise lui aussi ? Pour L’Express ça ne fait aucun doute. « Loi anti-casseurs : crise chez les députés LREM » titre le quotidien, en référence aux 50 députés de la majorité qui se sont abstenus lors du vote hier dans l’hémicycle de la loi très controversée. Les abstentionnistes dénoncent une loi qu’ils jugent liberticide et dangereuse. Pour Franceinfo, les abstentionnistes pourraient devenir des opposants au gouvernement si le texte de loi n’est pas modifié en deuxième lecture.
Tensions aussi entre Bruxelles et Bercy. Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a fustigé le rejet attendu par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens. Le Monde rapporte les propos du ministre qui regrette « une erreur économique » qui « va servir les intérêts » de la Chine. De son côté Bruxelles défend sa politique de concurrence en assurant vouloir « assurer des règles du jeu équitables » et ne pas pratiquer de favoritisme.
De l’autre côté de l’Atlantique, on entrevoit une possible sortie de crise. Donald Trump s’est posé hier en rassembleur lors de son traditionnel discours sur l’état de l’Union, prononcé devant le Congrès réuni au grand complet. Le président américain a lancé un appel au compromis avec les démocrates, rapporte Ouest-France, mais n’a fait aucune concession sur la construction du mur à la frontière avec le Mexique. Le quotidien liste les principaux points à retenir de ce discours.
Partout règne un marasme politique, économique et social. Les perspectives de sortie de crise sont très minces, et rien ne semble pouvoir arranger les choses.