Avant, pendant et après sa visite en France, Donald Trump s’est fendu de plusieurs tweets pour tacler la politique européenne. Le président des Etats-Unis ne s’est pas privé de critiquer son allié français en pleine commémoration des attentats du 13 Novembre. Hier soir M. Trump s’en est pris directement à la côte de popularité d’Emmanuel Macron tout en pointant le taux de chômage français.
Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement vient de déplorer le manque de « décence élémentaire » de la part du président au tweet facile. Lors d’une conférence de presse, M. Griveaux s’en est pris frontalement – et en « franglais » – à M. Trump : « C’était le 13 novembre. Nous commémorions l’assassinat de 130 de nos compatriotes il y a trois ans à Paris et Saint-Denis. Donc je vais répondre en anglais : “common decency” aurait été de bon aloi ». Selon le porte-parole : « le président a rappelé effectivement, comme il avait déjà eu l’occasion de le dire sur un grand média américain (CNN) que la diplomatie ne se faisait pas à coup de tweet mais dans les discussions bilatérales ».
A peine rentré de Paris Donald Trump a attaqué la proposition de son homologue français de créer une armée européenne. Les Français « commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent » a ironisé le chef de la plus grande puissance mondiale . Une référence à l’occupation nazie très peu diplomatique selon Le Monde, et qui passe mal au lendemain d’une cérémonie qui célébrait la paix retrouvée entre les Alliés.