Le procès pour trafic d’armes à Bordeaux a vécu hier une deuxième journée sous haute tension, marquée par des affrontements entre les avocats et la cour. La défense a demandé la récusation d’un juge, accusé de partialité. « Le fond, on est en train de le toucher, Madame la Présidente », a lancé maître Thomas Bidnic, dénonçant une « mascarade ». Excédée, la Présidente a suspendu l’audience à plusieurs reprises : « J’en ai marre d’entendre en permanence des hurlements ».
Les prévenus nient en bloc. « Je n’ai rien à voir avec ce trafic », a déclaré l’un, tandis qu’un autre a dénoncé une enquête « bâclée ». Un prévenu a affirmé : « Je m’intéresse aux armes, mais je ne fais pas de trafic. » Ce mercredi, dernier jour d’audience, le tribunal rendra son verdict.