En famille pour commencer…
Philippe Chauveron sort Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ? La suite du plus gros succès 2014 en salles, avec plus de 12 millions d’entrées en France. Encore une fois on annonce une comédie qui moque un racisme ordinaire et bourgeois, ancré aussi profond dans l’esprit des français que le duo qui l’incarne : Chantal Lauby des « Nuls » et Christian Clavier des « Bronzés ». A voir si ce deuxième volet fera salle aussi comble que la première mouture.
Et avec les enfants…
Vous pouvez, sans hésiter, vous jeter sur Minuscule 2 – Les mandibules du bout du monde. Déjà l’année dernière, pour le premier opus, la joyeuse bande d’ insectes, aussi maladroits qu’attachants, avait récolté le César 2015 de la meilleure animation. Cette fois-ci, la petite coccinelle, expédiée par mégarde en Guadeloupe, va bénéficier de l’aide de ses amies : fourmis et araignées. Les réalisateurs, Hélène Giraud et Thomas Szabo, exploitent à fond les paysages végétaux verdoyants, filmés en prise de vue réelle, et les subliment d’une musique jouée par l’orchestre national d’Ile-de-France.
Sinon entre copains…
Les Estivants, 6e film de Valéria Bruni-Tedeschi, est une comédie dramatique librement adaptée d’une pièce du XXe siècle écrite par Maxime Gorki. Larguée par son fiancé, Anna, interprétée par la réalisatrice, passe des vacances entre amis dans une villa du sud de la France. Du côté de la critique, Libération déteste, Les Inrocks reconnaissent une « comédie loufoque », Télérama aime bien, Le Monde le considère comme un film « à ne pas manquer » et L’Humanité recommande malgré quelques défauts. Le débat n’est pas tranché.
Ou alors en duo…
Et Si Beale Street pouvait parler ? Berry Jenkins se pose la question pour son 5e long métrage. Le réalisateur de Moonlight, sacré meilleur film aux Oscars de 2017, se plonge dans le Harlem des années 70. Ce film retrace le combat de Tish pour faire sortir son fiancé de prison. L’actrice qui l’incarne, Regina King, a déjà raflé le Golden Globe de la meilleure actrice. L’adaptation du roman de James Baldwin se fait au son mélancolique de « Killing me softly » des Fugges.
Avec qui vous plaira, allez voir…
Pierre Richard, Audrey Fleurot, José Garcia, Frédéric Beigbeder, Rossy de Palma réunis pour la nouvelle comédie de Pascal Thomas : A cause des filles.. ? Un homme s’enfuit après la messe de ses noces. Le bal des portraits de couple et des théories conjugales s’ouvre à mesure que les péripéties s’enchaînent. Un film attendu par CNews autant que par Libération, L’Humanité et Voici.
Côté cinéma d’auteur…
L’amour debout de Michaël Dacheux est un drame français qui plante dans le 19e arrondissement de Paris, un « puzzle délicat » selon Libération voire une « atmosphère insolite » pour Le Monde. Un baptême du feu pour le réalisateur comme pour le comédien Samuel Fasse, bambin blond-ténébreux. Mais pas pour Paul Delbreil (de la série Hippocrate), ni pour Adèle Csech (vue dans Arsène Lupin) qui donnent la réplique à Françoise Lebrun, qu’on ne présente plus…
Et pour finir de l’action…
Avec L’Intervention, Fred Grivois revient sur la naissance du GIGN, en racontant une opération demeurée secrète pendant 40 ans. On se retrouve à Djibouti en 1976 et la prise d’otage d’un père de famille par des terroristes. Le son de la bande-annonce donne le ton, dramatique. C’est la musique du générique de Dark, série Netflix allemande que le réalisateur franco-belge a probablement vu, mais que le grand public a malheureusement manquée.