Pour comprendre si les nouvelles réglementations autour des locations Airbnb ont eu un effet positif sur le marché de la location à Bordeaux, Imprimatur est parti à la rencontre des acteurs de l’immobilier bordelais.
A Bordeaux, chaque rentrée étudiante est synonyme de longues files d’attente devant les agences immobilières. En cause, une offre d’appartements à la location largement insuffisante. Dans le collimateur des autorités publiques et des principaux demandeurs : les plateformes de type Airbnb qui concurrencent directement les biens à la location. Pour endiguer le phénomène, les autorités ont mis en place plusieurs stratégies. Le code du tourisme prévoit depuis 2009 une obligation de déclaration en mairie lorsqu’il ne s’agit pas de la résidence principale du propriétaire. Fastidieuse, la démarche est censée décourager certains loueurs .
La municipalité bordelaise a décidé de franchir d’autres étapes pour encadrer le marché de la location de courte durée entre particuliers. Depuis 2018, les propriétaires d’appartements ne peuvent pas louer leurs résidences principales plus de 120 jours par an. Pas de contrainte en revanche sur le nombre de nuitées pour les résidences secondaires. Aussi, certaines villes comme Bordeaux imposent depuis aux futurs acquéreurs qui souhaitent louer leur bien, d’en créer un similaire dans le même quartier (en transformant un local commercial ou des bureaux en appartement).
Bastien Marie @BastienMarie9 et Romane Rosso @RomaneRosso1