Diplômée de l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA), Constance Vilanova est journaliste indépendante. Depuis le 6 mars, elle couvre l’arrivée des déplacé·es ukrainien·nes à la frontière slovaque, accompagnée de sa consoeur Audrey Parmentier. Pour Imprimatur, elle nous décrit l’organisation de l’accueil de celles et ceux qui fuient la guerre.
Deux semaines après les premiers bombardements de l’armée russe, les Ukrainien·nes continuent de subir la violence des combats. Pour beaucoup, la seule solution est de fuir leur pays natal. 130 000 d’entre elles·eux ont déjà traversé la frontière avec la Slovaquie depuis le début du conflit. La ville de Vyšné Nemecké, à 5 kilomètres de l’Ukraine, devient un refuge éphémère. ONG, volontaires et associations se mobilisent pour offrir quelques instants de soulagement aux déplacé·es. Outre la société civile, l’État slovaque apporte également sa pierre à l’édifice en leur accordant une protection temporaire. Le droit de travailler, la possibilité de scolariser ses enfants ou encore l’accès aux soins sont proposés.