Les circuits courts séduisent de plus en plus de Bordelais.« Ruche qui dit oui » ou « Coop paysanne » fleurissent un peu partout sur les rives de la Garonne. À la recherche d’un lien direct avec le producteur, les clients affluent en nombre dans ces commerces d’un nouveau genre. Mais qu’est ce qui les séduit et qui sont ces nouveaux consommateurs « verts » ?
Pour en savoir plus, rendez-vous à la Coop Paysanne de Lormont. Ici, clients et producteurs sont directement en contact. Chaque jour, des agriculteurs viennent déposer leurs produits dans le magasin et les clients peuvent directement les acheter. Une modèle de consommation sans intermédiaires qui séduit de plus en plus de consommateurs. Jeunes ou moins jeunes, seuls ou accompagnés, ils sont déjà nombreux à affluer dans la jeune coopérative. C’est le cas de Dominique, Karine et son fils ou encore de Dominique et Jean-Michel. Tous ont une bonne raison de préférer aux gigantesques supermarchés des grandes enseignes, les allées du magasin coopératif.
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Dominique: « La qualité est reine. Je sais vraiment ce que je mange.«
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« Les légumes et la viande sont vraiment meilleurs. Je suis aussi bien contente de faire travailler les petits producteurs dans un supermarché à taille humaine, c’est très important pour moi. Ici on est plus proche des commerçants, on sait d’où viennent les produits et la qualité est reine. Je sais vraiment ce que je mange. »
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Karine : « C’est une autre philosophie de consommation. »
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« On sait aussi que ce que l’on paye, on le donne pour le producteur directement. On sait que c’est de l’emploi local, de l’agriculture locale, on est au plus près des producteurs. C’est une autre philosophie de consommation, une nouvelle manière de consommer et d’aborder les produits. »
Dominique et Jean-Michel
Dominique et Jean-Michel : « En ce moment c’est important de soutenir les agriculteurs. »
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Jean-Michel : « En ce moment c’est important de soutenir les agriculteurs, on veut être avec eux en achetant leurs produits directement. On veut vraiment rencontrer les producteurs. Ici on veut de la vente directe. » Dominique : « Il vaut mieux acheter moins mais mieux. C’est moins cher qu’en grande surface pour nous. On connaît les producteurs, on discute avec eux, c’est ça aussi la proximité. »
Mais les friands de circuits courts ou de produits bio peuvent aussi se rejoindre à « La Ruche qui dit oui ». Essaimées un peu partout dans Bordeaux, ces Ruches proposent aux consommateurs des produits locaux. Une ou deux fois par semaine en fonction des ruches, des distributions sont organisées. Les « abeilles » – clients des Ruches – commandent leurs produits sur Internet en fonction des récoltes proposées par les producteurs. Une initiative qui fait mouche auprès de consommateurs toujours plus soucieux de manger sain notamment depuis les révélations d’émissions d’informations comme Cash Investigation il y a quelques mois. Rencontre avec des abeilles bordelaises qui ne butinent pas n’importe où.
Claire
Claire : « J’achète tout, même les cosmétiques et les produits ménagers, dans la Ruche. »
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« J’ai du mal à remanger de la viande en supermarché maintenant. Je prends un minimum de produits au supermarché et j’achète tout – même les cosmétiques et les produits ménagers- dans la Ruche. Il n’y a pas photo ! Quand, avec ma famille, on mange ces produits, on remarque bien la différence. »
Sandrine
Sandrine : « Je pense que ce genre de modèle va continuer à croitre. »
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« Je viens tous les vendredis pour prendre mes produits. Je suis là depuis le début. Je participe souvent à l’organisation souvent et je suis membre de l’association. C’est comme les drives des supermarchés mais avec des produits beaucoup plus sains. J’aime beaucoup le côté local. On connaît les producteurs et leurs produits, on les retrouve toutes les semaines et on leur fait confiance. Je pense que ce genre de modèle va continuer à croitre. »
Des consommateurs à la recherche de produits toujours plus locaux qui laissent présager de beaux jours pour les coopératives paysannes et autres ruches.