Crédits : Cosmopaark et Nicolas Bauclin

« Go, Johnny Go ! » Bordeaux Rock : un bon coup de projecteur

D’un côté, Cosmopaark, trio bordelais formé en 2018. De l’autre, Th Da Freak, groupe plus expérimenté. Les premiers participent pour la première fois au festival Bordeaux Rock, dans l’espoir d’élargir leur public. Les seconds joueront en première partie de Thurston Moore, poids lourd du milieu. Deux groupes, deux univers, mais un élément en commun : le rock, évidemment.

« Pour l’instant, notre public, c’est nos potes et des gens qui sont là par hasard… » sourit Clément Pelo. Son groupe, Cosmopaark, débute sur la scène rock bordelaise. Si on devait décrire leur musique en un mot, ce serait « contraste » : « on aime mélanger des ambiances hyper calmes et des gros murs de son ». Excités comme à la veille de n’importe quelle grande première, les membres de Cosmopaark sont ravis de se retrouver aux côtés d’habitués de la scène rock bordelaise à l’occasion du festival qui commence aujourd’hui et s’achève le 27.
En parlant d’habitués, Thoineau Palis est tout aussi enthousiaste. Il présentera dimanche son projet Th Da Freak : seul pour la composition, il sera rejoint sur scène par d’autres musiciens. Pour lui, jouer dans le cadre de Bordeaux Rock est « plus un honneur qu’autre chose » puisqu’il se produira en première partie d’une de ses idoles, Thurston Moore.

Deux groupes, deux raisons de participer au festival

Pour se faire une place dans le milieu, Cosmopaark a logiquement demandé à participer au festival Bordeaux Rock : « c’est l’occasion de se faire connaître, et de jouer avec des groupes cools ! ». Occasion aussi pour ce groupe né en octobre d’élargir son public habituel, puisque beaucoup de participants vont venir pour faire de nouvelles découvertes musicales. « C’est un festival hyper important dans la scène à Bordeaux, surtout qu’il n’y a presque que des jeunes groupes ».
Thoineau Palis est pour sa part un ancien du festival. Il avait déjà participé à « Rock en ville » il y a deux ans, ce que Cosmopaark va justement faire cette année. « Je suis déjà venu au festival, et je le trouve très complet. Il allie à la fois le côté découverte et de grosses têtes d’affiche, avec un public vraiment différent » explique le musicien. Lui n’est pas focalisé sur l’idée de capter un nouveau public : il s’agit plutôt de l’occasion parfaite pour rencontrer d’autres artistes. Autre objectif pour Th Da Freak : s’affirmer comme faisant partie du paysage musical bordelais.

Un collectif pour regrouper les artistes

« C’est avec des festivals comme Bordeaux Rock ou des collectifs comme Flippin’ Freaks que la scène rock se développe ici » détaille Clément Pelo. « On ne fait pas partie du collectif, mais ils permettent de laisser la place à de nouveaux artistes ». Le collectif dont parle Clément, c’est justement Thoineau Palis qui l’a créé. Chaque membre a son projet personnel, mais joue dans les concerts des autres : « Au final, on a tous deux ou trois groupes ». Ils ont d’abord organisé des concerts – dont ils assuraient les premières parties – avant d’évoluer progressivement en label : « cela nous permet d’être sur scène et de sortir nos propres disques ». Les festivaliers pourront retrouver Cosmopaark en concert dès jeudi soir, et Th Da Freak dimanche.

Clara Echarri

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