Vers la Médoquine et l’au-delà

Vendredi 9 novembre, les élus de Bordeaux Métropole votaient à l’unanimité l’ouverture d’une étude sur la faisabilité et les modalités de la réouverture de la gare de Talence-Médoquine. Inscrit dans la grande Charte des Mobilités, le projet doit redonner vie à un réseau ferré délaissé. Gérard Chausset, président de la commission Transport de Bordeaux Métropole se dit content, mais pas satisfait pour autant.

« Déjà en 1995, je manifestais pour la réouverture de cette gare ! L’ouverture de la gare est importante mais elle ne va pas changer la face du monde.  L’important, ce n’est pas une gare, c’est le réseau ! Il faut considérer que l’on a un potentiel de 18 gares et raisonner en termes de réseau. En réalité ce qu’il faut c’est plus de trains, avec plus d’arrêts. »

La bataille autour de la gare Talence-Médoquine fait en réalité partie du paysage depuis bien longtemps. En 1949, la gare ferme au public. Les TER en provenance du Médoc passent, mais ne s’arrêtent plus.  Emmanuel Sallaberry, maire de Talence et Gérard Chausset se saisissent alors du dossier militant en faveur de sa réouverture. Un événement qui tarde pourtant à venir.

Si Bordeaux Métropole a voté en faveur de sa réouverture, la décision revient actuellement à la région et à la SNCF. Et du côté de la compagnie ferroviaire, le projet semble encore lointain. A tel point qu’Alain Juppé, maire de Bordeaux a demandé un rendez-vous avec Guillaume Pépy, le PDG, pour discuter du projet. Il espère voir Alain Rousset, le président de la région, se joindre à lui. Pourtant, une autre solution est en préparation.

De leur côté, les élus de Bordeaux Métropole attendent en effet que la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) soit votée pour se voir octroyer de nouvelles prérogatives en matière de transports, et notamment le réseau ferré, le tout via SMINA, le syndicat mixte régional des transports.

On vous explique l’affaire dans la vidéo ci-dessous.

Julie Chapman

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