Justice : six ans de prison requis contre Georges Tron pour « viols et agressions sexuelles en réunion »

 

Le procès de Georges Tron touche à sa fin au tribunal de Bobigny. Après les auditions du maire LR de Draveil, la parole était donnée ce matin à l’avocat général pour les réquisitions. L’ex secrétaire d’Etat est poursuivi pour agressions sexuelles et viols en réunion sur deux anciennes collaboratrices.

Les deux fonctionnaires l’accusent d’avoir profité de séances de massage plantaires qu’il leur prodiguait pour leur imposer des rapports sexuels en compagnie de son adjointe à la culture Brigitte Gruel. L’affaire date de 2011. Le procès a repris fin octobre. Défendus par Maitre Dupont-Moretti (alias « acquitator ») : Georges Tron et Brigitte Gruel clament toujours leur innocence dénonçant des vengeances personnelles et professionnelles orchestrées par des « ennemis politiques ». 

Selon Frédéric Bernardo, l’avocat général : « Lorsque vous êtes dans une situation de surprise ou de contrainte, c’est une atteinte à votre liberté sexuelle, à l’exercice de votre libre consentement (…) Georges Tron a tout de suite tenté de politiser une affaire purement sexuelle. »

Le parquet a requis six ans de prison ferme, une peine d’inéligibilité de cinq ans ainsi qu’une inscription au fichier des délinquants sexuels contre l’édile d’Essonne.

Accusé en même temps que l’affaire DSK, Georges Tron avait dû démissionner de ses fonctions gouvernementales sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Le verdict final est attendu le 15 novembre.

 

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