De nombreuses questions, peu de réponses

A la une des quotidiens, ce 18 décembre.

La crise du logement à Bordeaux pour Sud-Ouest, la réforme des retraites pour le reste de la presse. Ce mercredi 18 décembre, les journaux s’interrogent.

A quelques mois des municipales, le débat sur le logement entre les quatre principaux candidats à la mairie de Bordeaux fait la une de Sud-Ouest. Passe d’armes entre les prétendants au Palais Rohan, Nicolas Florian défend son bilan. Peut-on encore se loger à Bordeaux ? Une volonté affichée des quatre candidats de remettre sur le marché les logements vacants pour palier la galère des étudiants. Une étudiante, justement s’étonne dans les colonnes du quotidien de la proposition de Pierre Hurmic, tête de liste Bordeaux respire EELV, « d’envoyer les étudiants qui veulent venir à Bordeaux vers Pau, Agen ou Bayonne ».

Une de Libération, ce mercredi 18 décembre

Autre interrogation en une de Libération, « C’est par où la sortie ? » alors que le gouvernement doit rencontrer les partenaires sociaux ce mercredi au sujet de la réforme des retraites. Une réforme qui sera désormais portée par Laurent Pietraziewski, « quasi-novice poussé en première ligne », titre le Figaro. En même temps, la mobilisation continue, renforcée par la CFDT, une première depuis le début du mouvement. Son secrétaire général, Laurent Berger s’est prononcé la veille dans La Croix pour une hausse des cotisations afin d’« éviter la mise en place de l’âge pivot à 64 ans ». Une mesure aujourd’hui en débat dans les pages intérieures du journal entre l’économiste Eric Heyer et Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation Ifrap. Envisageable pour le premier, impensable pour la seconde, « Cela reviendrait à baisser les salaires ».

Face à la réforme, la convergence des luttes s’annonce difficile. C’est ce que souligne Libération dans un reportage signé Nathalie Raulin. Un dialogue qui a du mal à passer entre le personnel hospitalier de La Riboisière à Paris et la CGT-Cheminots. « On ne voudrait pas que notre combat pour sauver l’hôpital soit noyé dans d’autres revendications », s’exclame Christine Rodriguez, neuroradiologue à Saint-Anne. Alors quand vient un cortège de cheminots scandant leurs slogans contre la réforme des retraites, la colère gronde « Ils viennent foutre le bordel, ils sont en train de tout pourrir », fulmine Sophie, neurologue a la Pitié Salpêtrière.

La solidarité, affichée comme valeur refuge en ces périodes de fêtes résistera-t-elle au nouvel an ?

Jordan Dutrueux

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